dimanche 16 décembre 2012

MES réalisateurs les plus attendus en 2013

 
Neill Bloomkamp
a réalisé District 9. Comparativement à Monsters, District 9 est beaucoup plus frénétique, plus rythmé (Normal, me direz-vous - Monsters s'apparente plus à un road-movie. ) mais aussi plus riche. Néanmoins, l'émotion ne passe pas toujours de la façon la plus efficace, et on ne se sent pas toujours concerné par le couple formé par le héros. L'acteur principal, Sharlto Colpley, n'a pas forcément la carrure d'une tête d'affiche, et c'est là qu'un certaine facette du talent de Bloomkamp réside : son histoire est passionante tout en étant frénétique et homogène. Ajoutez à cela une maitrise des effets spéciaux -il est difficile de trouver un défaut à ceux -numériques ou caoutchouteux - de District 9.
District 9 possède un côté 'bricolage apparent' ; aussi dû à son décor et au fait qu'il emprunte à beaucoup de ses aînés ; certains fans parlent de la même sensation que lorsqu'ils ont vu Robocop de Verhoeven la première fois, sensation qui
n'est pas sans rappeler la période d'or des premier Star Wars.
FILM EN TOURNAGE : Elysium, avec Matt Damon, Jodie Foster, Sharlto Copley
 
 

Gareth Edwards 
a réalisé Monsters
Monsters avait un sujet de départ prometteur, pourtant on retient plus l'intention que le film lui-même, qui manque d'impact. On comprend pourtant pourquoi parle de petit film culte, tant l'ambiance recherchée est intéressante.
FILM EN TOURNAGE : Godzilla
 

 

Guillermo Del Toro
a réalisé Hellboy 1 et sa suite, Le Labyrinthe de Pan, Blade 2
Après la dramatique annulation des Montagnes Hallucinées par Universal, Del Toro, après avoir tourné autour de plusieurs projets, est enfin en tournage, et Pacific Rim sortira en  2013. Des robots géants contre des monstres géants...oui, mais filmés par Del Toro ! Ca change tout. Dans Hellboy 2, le mexicain a réussi la prouesse de renouveler la magie et l'ambiance de l'ambiance de la Cantina dans Star Wars IV, avec son marché des Trolls. Combien de réalisateurs en sont aujourd'hui capables ? Del Toro est aujourd'hui sans doute celui dont on attend le plus, mais, à l'instar de son ami Cuaron, qu'ils ne nous fassent pas trop attendre non plus...
 
FILM EN TOURNAGE : Pacific Rim, dont la bande-annonce enterre, pour moi, les autres teasers sortis le même mois (rien moins que Superman, Star Trek, Oblivion, After Earth). Mise à jour : la Warner serait ouverte à un déterrage du projet Montagnes Hallucinées.
 
 

Josh Trank
a réalisé Chronicle
Chronicle a un peu les mêmes défauts que ces films, que ce soit plus ou moins 'found footage', notamment à trouver une justification convaincante au port de la caméra. Chronicle bénéficie heureusement d'un casting solide, avec des jeunes acteurs expressifs et convaincants, et un bon script. La fin semi-tragique ajoute à cette crédibilité.
FILM EN PROJET : le reboot des 4 fantastiques
 
Andre Ovredala réalisé Troll Hunter
Très prometteur, et pas seulement à cause des magnifiques paysages norvégiens. Comme pas mal de ses collègues ici présent, c'est la fraîcheur de son film qui le distingue et le place sur le podium. Mais également le fait de montrer en long et en large les créatures en CGI, ce qui est finalement beaucoup plus satisfaisant et plus efficace que de le suggérer, comme dans l' insipide Cloverfield.
FILM EN PROJET : "Enormous" d'après le comics

vendredi 14 décembre 2012

Pacific Rim : le trailer

Délirant
Décalé
Dantesque
Demesuré
Décoiffant

Del Toro.

Voici la bande-annonce qui enterre toutes les précédentes, et pourtant avec After Earth, Oblivion, Man of Steel ou Star Trek, il y avait de la concurrence.
Pacific Rim devrait rester fidèle au style de son créateur, avec une histoire aussi efficace que basique.


dimanche 2 décembre 2012

The Dark Knight Rises

Alors j'ai enfin regardé le dernier épisode de ces Batman version Nolan que la planète entière semble encenser.
Comme d'habitude, je sors à la fois content d'avoir vu un bon film, mais frustré par le ton monocorde de Nolan pour raconter une histoire.
Pourtant j'ai réellement apprécié la première partie, surtout parce Nolan semble enfin, au bout du troisième film, montrer l'imge du héros comme il se doit, le Batman qui rentre de mission, qui prend une douche, le Batman dans sa batCave...
La deuxième moitié m'a paru atrocement longue, avec son lot de dialogues débiles, de situations stéréotypées, de monologues de méchants, et par le fait que Nolan aie confié un rôle trop lourd pour Marion Cottilard, complètement larguée, qui, la pauvre, ne semble pas comprendre grand-chose à son rôle.
Le méchant, Bane, présenté de façon assez intéressante dans la première partie, devient banal lorsqu'il répète les actions du Joker. Le doublage français m'arrange rien à la chose.
En résumé donc, j'aurais pu, cette fois enfin, totalement adhérer au Batman de Nolan s'il avait conservé la direction plus ordinaire prise au début du film, montrant l'image du héros de façon plus classique. Un bon film, mais le ton désespérement monocorde de Nolan, que je préfère tout de même en roue libre (Inception, The Prestige) fait que j'espère qu'il va enfin trouver le sujet qui convient à sa caméra atone.

dimanche 18 novembre 2012

The Hole

7/10

Joe Dante revient avec The Hole, pas distribué en France mais trouvable en DVD. Heureusement, car il fait bon regarder ce film hérité des années 80. Contrairement à pas mal de films faisant actuellement des millions d'entrées, The Hole possède des jeunes acteurs bien choisis, bien dirigés, l'ensemble est carré, homogène et bien ficelé. Seul petit bémol, des évènement qui tendent à se répéter et un rythme qui ne se renouvelle pas assez.

Le Territoire des Loups

7/10
Malgré quelques banalités et d'un manque d'idées sur les personnages, pourtant intéressants, The Grey est un bon film, porté par un Liam Neeson brut comme on aimerait voir plus souvent. Les acteurs en général sont de toute façon bons, forcés peut-être de l'être par la nature brutale qui les entourent, et dont la narration de Carnahan fait ressentir l'âpreté.

lundi 29 octobre 2012

Battleship

Malgré les mauvaises critiques, j'ai regardé Battleship en sachant que Peter Berg avait déjà fait deux ou trois films corrects (Hancock, Le Royaume) et qu'il y aurait quand même deux ou trois choses à en tirer.
Eh ben...non. C'est médiocre, et y a pas grand chose à en tirer. Berg aurait pu en tirer quelque chose de tout de même intéressant, voire second degré, car il y a des idées pas déguelasses dans cette purge, mais au lieu de ça, il fait tout ce qu'il peut, et c'est pathétique à voir, pour faire du Michael Bay.

The Raid


The Raid a plus par son côté huis clos à la Carpenter, et par sa violence brute (parfois efficace, parfois de mauvais goût) et ses chorégraphies de combat -mais n'est pas moins truffé de maladresses de jeu, de dialogues, de montage, de photographie et tout ça devient vaguement ennuyeux au bout de trois quart d'heure. Au final, difficile d'expliquer pourquoi il est si bien coté sur Rotten, et si porté aux nues par pas mal de sites amateurs.
Bof.

Skyfall

Sam Mendes semble avoir réussi là ou tant d'autres avant lui avaient prétendu renouveler la saga. Sans faire de miracles, Skyfall est un excellent James Bond, dans le sens ou il offre quelque chose de nouveau. Seuls défauts, des poursuites et des cascades trop classiques et une fin un petit peu longue.

samedi 27 octobre 2012

De Grandes Espérances (1998) Alfonso Cuaron

DE GRANDES ESPERANCES (1998) d'Alfonso Cuaron
Un des plus beaux baisers de cinéma, et puis plus rien....pour une fois, le réalisateur mexicain surdoué manque sa cible.
 
 
Un film d'Alfonso Cuaron, même très moyen, se laisse toujours regarder. De Grandes Espérances ne fait pas exception à la règle, mais a clairement déçu au moment de sa sortie, pour de bonnes raisons.
Il s'agirait, parait-il, d'un film de commande pour la Fox. Ce qui rime assez souvent avec manque d'inspiration...et on sait que Cuaron choisit aujourd'hui les films qu'il veut faire. Le style de Cuaron convient-il ici aux objectifs fixés ? Pour moi en tout cas, visuellement, c'est comme les autres films de Cuaron, parfait. Mais le script de cette adaptation moderne du roman de Dickens souffre de trop grosses faiblesses.
 
Le baiser auquel je fais allusion dans mon sous-titre est le premier 'échangé' par les protagonistes, (la scène de la fontaine) alors qu'ils sont encore enfants. C'est sans doute le moment le plus délectable du film, celui ayant le plus gros impact, qui peut vous (ré-)concilier avec le cinéma, qui vous donne envie de prendre les gens par la manche et de leur dire d'aller voir ça, mais qui crée du même coup un déséquilibre avec la deuxième partie du film. Comme je pressentais la faiblesse générale du film, cette scène m'a presque fait espérer que les héros ne grandissent pas, et que le film nous refasse le coup de La Petite Princesse. J'ai espéré, sans trop y croire, que le reste du film recélait d'autres moments comme celui-là. Cette scène reste d'autant plus en mémoire quand on voit le développement plutôt décevant des personnages adultes. Le personnage de De Niro est celui qui souffre le plus de ces lacunes, ses apparitions laissant un peu indifférent, la révélation et le dénouement s'en ressentant hélas lourdement. Même pris ensemble, ce manque de travail commun aux personnages ne s'équilibre pas. Cuaron parvient néanmoins à rendre Gwyneth Paltrow assez intéressante -puisque c'est tout de même elle l'objet du désir- c'est dire tout de même la maîtrise du Mexicain. Si vous pensiez comme moi que Paltrow était une endive, c'est que vous ne l'aviez pas vu sous la caméra de Cuaron. Au moins visuellement, avec Seven, Paltrow peut être efficace si elle est bien dirigée, et pas seulement dans Iron Man.

En résumé, la version Cuaron du roman de Dickens ressemble à un instrument très haut de gamme mais mal accordé. Personnages insuffisamment développés, et moment d'intérêts sporadiques...un travail de fond insuffisant filmé par un des plus talentueux réalisateur actuel, cela donne un résultat des plus étranges, et des plus rageants aussi...

lundi 1 octobre 2012

Men In Black III



5,5/10
 
Je n'attendais pas grand-chose de ce troisième opus. Le premier présentait un concept sympa, bien ficelé, avec l'humour de Will Smith en plus. Le deuxième n'avait plus que quelques idées sympas, et  était largement surestimé.
C'est en lisant les -bonnes- critiques que je me suis dit, tiens le tournage éprouvant avec démissions en cascades les a peut-être réveillés dans ce troisième volet. En plus de ça, j'ai lu, je ne sais plus où- que le film avait une idée originale au moins toutes les trois minutes....
 
Eh bien...non. Pas plus d'idées que dans le deuxième. C'est correct, mais ça aurait fait aussi un bon épisode pilote pour démarrer une série, s'il y en a que ça intéresse. Même Josh Brolin n'est que vaguement intéressant. Le reste du casting donne vaguement l'impression d'être fatigué, pas motivé...Quand à l'humour, j'ai dû rire peut-être 2 fois.
 
Bof, donc.

mardi 18 septembre 2012

Lincoln, la bande-annonce

La bande-annonce de Lincoln, de Steven Spielberg est en ligne.
Difficile de dire si Spielberg a mis un peu de pep's là-dedans, mais une chose est sûre : la seule chose qui m'intéresse là-dedans, c'est Day-Lewis. Parce que le reste a quand même l'air bien sirupeux.

lundi 30 juillet 2012

L'Age de Glace 4

6.5/10

Un nouvel épisode qui ne déçoit pas plus qu'il ne surprend, avec le même traitement plus ou moins enthousiasmant des nouveaux personnages et situations. Cet opus se distingue (un peu trop) par le spectaculaire des scènes tectoniques. Mais l'ensemble finit par avoir du mal à se renouveler (et je ne comprends toujours pas pourquoi tant de gens aiment les aventures de Scrat, qui manque singulièrement de consistance, mais enfin)

samedi 21 juillet 2012

John Carter of Mars

5,5/10

A l'instar de son collègue de Pixar, Andrew Stanton doit encore faire ses preuves dans le cinéma 'réel', tant le résultat ici est mitigé, souvent maladroit, parfois décevant. Comme Brad Bird, Andrew Stanton semble n'avoir pas eu le temps de définir sa "patte" : le casting et la direction d'acteur est parfois limite (à tel point que James Purefoy semble parfois providentiel) , l'ensemble manque de coeur, de corps, d'audace et de personnalité, la musique peut vous faire penser à Stargate, la fin à Avatar...etc.

Pourtant...l'ensemble reste correct, sans jamais être vraiment ennuyeux (et au passage, méritait moins son échec que d'autres blockbusters beaucoup plus cons, suivez mon regard sur des robots aliens...). Ce qui laisse tout de même espérer que, avec un matériau plus adapté et un peu plus de travail, Stanton se montre à la hauteur de mes espérances.

samedi 30 juin 2012

Super 8

6/10

Que devais-je attendre d'une collaboration Spielberg-Abrams ? J'ai adoré Star Trek XI, mais j'ai trouvé M.I. 3 anecdotique et laid. Spielberg, j'attends qu'il se refasse avec Tintin. C'est donc -quand même- avec de la bonne volonté que je m'attendais à passer un bon moment de bon vieux cinoche devant ce Super 8 prometteur, avec des ingrédients qui me paraissaient sympas à première vue. Miam miam, j'y croyais !
Hélas...


Pour moi, un très bon film propose une intrigue qui vous capte dès les premières minutes, et dont vous voulez savoir coûte que coûte le dénouement.
Et, dans Super 8, beaucoup de choses attirent votre attention, de la bonne façon. Mais sûrement pas l'intrigue principale, prévisible une demie-heure à l'avance, malgré le talent de ses créateurs. Pire encore, rien dans le déroulement ne vous donne envie de voir le monstre, ou de connaître l'évolution du rapport de Joe Lamb et de son père, ou de sa bluette avec la fille du voisin asocial. On sent parfois comme une intention de Abrams et Spielberg de retresser des cordes usées, ce qui était un pari risqué, et pas vraiment réussi.
On en vient à se demander quelle était l'intention réelle des créateurs de Super 8...si J.J. Abrams et Steven Spielberg ont voulu montrer qui sont les vrais patrons et donner un mètre étalon providentiel au style des petits films style found-footage, le pari n'est pas réussi. Si j'ose comparer, District 9 par exemple est dix fois plus frénétique, et Monsters a une meilleure ambiance.
Le film aurait nettement gagné à être plus court d'un bon quart d'heure, ce qui aurait permis, en plus d'accélérer son rythme.
Les jeunes acteurs sont un peu à l'image des adultes, ni vraiment surdoués ni vraiment mauvais, ils font leur boulot, sans vraie révélation. On ne s'identifie pas forcément à eux, tandis que l'histoire suit son cours sans surprise. Seuls, sans doute, le sous-exploité Ron Eldard et la jeune Elle Fanning se distinguent, tout juste.
La créature, elle, semble tirer une tronche de six pieds de long, comme pour illustrer un peu l'ennui. J'aurais pu y trouver consolation, puisqu'on la voit plus que dans Cloverfield, mais les bestioles de Neville Page sont justes...intéressantes. Ni fascinantes, ni effrayantes, justes intéressantes, et c'est loin de me combler.
Tout cela est très soigné, sans véritable faute, mais beaucoup trop bridé pour exploser réellement.

En conclusion, Super 8 est beaucoup trop sage pour faire date. Bien sûr la qualité est là, mais le film donne davantage l'impression d'une contrainte, que d'une collaboration, entre Abrams et Spielberg.