lundi 29 octobre 2012

Battleship

Malgré les mauvaises critiques, j'ai regardé Battleship en sachant que Peter Berg avait déjà fait deux ou trois films corrects (Hancock, Le Royaume) et qu'il y aurait quand même deux ou trois choses à en tirer.
Eh ben...non. C'est médiocre, et y a pas grand chose à en tirer. Berg aurait pu en tirer quelque chose de tout de même intéressant, voire second degré, car il y a des idées pas déguelasses dans cette purge, mais au lieu de ça, il fait tout ce qu'il peut, et c'est pathétique à voir, pour faire du Michael Bay.

The Raid


The Raid a plus par son côté huis clos à la Carpenter, et par sa violence brute (parfois efficace, parfois de mauvais goût) et ses chorégraphies de combat -mais n'est pas moins truffé de maladresses de jeu, de dialogues, de montage, de photographie et tout ça devient vaguement ennuyeux au bout de trois quart d'heure. Au final, difficile d'expliquer pourquoi il est si bien coté sur Rotten, et si porté aux nues par pas mal de sites amateurs.
Bof.

Skyfall

Sam Mendes semble avoir réussi là ou tant d'autres avant lui avaient prétendu renouveler la saga. Sans faire de miracles, Skyfall est un excellent James Bond, dans le sens ou il offre quelque chose de nouveau. Seuls défauts, des poursuites et des cascades trop classiques et une fin un petit peu longue.

samedi 27 octobre 2012

De Grandes Espérances (1998) Alfonso Cuaron

DE GRANDES ESPERANCES (1998) d'Alfonso Cuaron
Un des plus beaux baisers de cinéma, et puis plus rien....pour une fois, le réalisateur mexicain surdoué manque sa cible.
 
 
Un film d'Alfonso Cuaron, même très moyen, se laisse toujours regarder. De Grandes Espérances ne fait pas exception à la règle, mais a clairement déçu au moment de sa sortie, pour de bonnes raisons.
Il s'agirait, parait-il, d'un film de commande pour la Fox. Ce qui rime assez souvent avec manque d'inspiration...et on sait que Cuaron choisit aujourd'hui les films qu'il veut faire. Le style de Cuaron convient-il ici aux objectifs fixés ? Pour moi en tout cas, visuellement, c'est comme les autres films de Cuaron, parfait. Mais le script de cette adaptation moderne du roman de Dickens souffre de trop grosses faiblesses.
 
Le baiser auquel je fais allusion dans mon sous-titre est le premier 'échangé' par les protagonistes, (la scène de la fontaine) alors qu'ils sont encore enfants. C'est sans doute le moment le plus délectable du film, celui ayant le plus gros impact, qui peut vous (ré-)concilier avec le cinéma, qui vous donne envie de prendre les gens par la manche et de leur dire d'aller voir ça, mais qui crée du même coup un déséquilibre avec la deuxième partie du film. Comme je pressentais la faiblesse générale du film, cette scène m'a presque fait espérer que les héros ne grandissent pas, et que le film nous refasse le coup de La Petite Princesse. J'ai espéré, sans trop y croire, que le reste du film recélait d'autres moments comme celui-là. Cette scène reste d'autant plus en mémoire quand on voit le développement plutôt décevant des personnages adultes. Le personnage de De Niro est celui qui souffre le plus de ces lacunes, ses apparitions laissant un peu indifférent, la révélation et le dénouement s'en ressentant hélas lourdement. Même pris ensemble, ce manque de travail commun aux personnages ne s'équilibre pas. Cuaron parvient néanmoins à rendre Gwyneth Paltrow assez intéressante -puisque c'est tout de même elle l'objet du désir- c'est dire tout de même la maîtrise du Mexicain. Si vous pensiez comme moi que Paltrow était une endive, c'est que vous ne l'aviez pas vu sous la caméra de Cuaron. Au moins visuellement, avec Seven, Paltrow peut être efficace si elle est bien dirigée, et pas seulement dans Iron Man.

En résumé, la version Cuaron du roman de Dickens ressemble à un instrument très haut de gamme mais mal accordé. Personnages insuffisamment développés, et moment d'intérêts sporadiques...un travail de fond insuffisant filmé par un des plus talentueux réalisateur actuel, cela donne un résultat des plus étranges, et des plus rageants aussi...

lundi 1 octobre 2012

Men In Black III



5,5/10
 
Je n'attendais pas grand-chose de ce troisième opus. Le premier présentait un concept sympa, bien ficelé, avec l'humour de Will Smith en plus. Le deuxième n'avait plus que quelques idées sympas, et  était largement surestimé.
C'est en lisant les -bonnes- critiques que je me suis dit, tiens le tournage éprouvant avec démissions en cascades les a peut-être réveillés dans ce troisième volet. En plus de ça, j'ai lu, je ne sais plus où- que le film avait une idée originale au moins toutes les trois minutes....
 
Eh bien...non. Pas plus d'idées que dans le deuxième. C'est correct, mais ça aurait fait aussi un bon épisode pilote pour démarrer une série, s'il y en a que ça intéresse. Même Josh Brolin n'est que vaguement intéressant. Le reste du casting donne vaguement l'impression d'être fatigué, pas motivé...Quand à l'humour, j'ai dû rire peut-être 2 fois.
 
Bof, donc.